July 10, 2011

The Beginning of My Blog, and "De la Solitude"

Well, as a first step in what is hopefully to be a long and pleasant journey with the blogging world, I open. 


For today, as it’s already past midnight (impulsivity knows no bounds), I will keep things brief. More posts will ensue as I talk about life, love, food, fashion, France, etc.--basically just whatever interests me at the moment.


I start this blog with an essay for my French class: a composition loosely based on the one by Michel de Montaigne on the nature of Solitude. Voilà.


[Also, for those of you who will read this who don’t know French and use Google-translate, know that this is actually decent French writing, and that, I assure you, I write perfectly coherently in English.]





De la Solitude

            La solitude est peut-être l’aspect le plus mal compris de l’existence humaine. Elle est souvent confondue avec l’isolement et l’aliénation, bien qu’elles soient très différentes. En effet, la solitude est un soulagement au cours d’une vie bruyante et rapide. Elle est nécessaire pour notre santé et notre croissance. Tout ce que nous sentons, et tout ce que nous pensons est situé dans l’esprit, et la solitude est l’environnent idéal pour la croissance mentale et émotive.
Chaque jour nous grandissons, entendons, et éprouvons— chaque jour nous sommes comme un nouveau-né qui reçoit d’incroyablement grandes quantités de nouvelles informations et de stimulus. Nous avons la clameur de la rue, le bourdonnement constant de la télévision, de l’internet, et de la radio : nous sommes encerclés, accablés, et parfois noyés par notre environnement.
C’est pour cette raison que la solitude est un refuge. C’est un moment pour le déroulement, et aussi pour le remontage, pour  de relâcher tout et d’y revenir.  La solitude est l’instant où nous pouvons prendre toutes les pensées et toutes les opinions que nous avons entendues et les organiser. Comme l’acteur Paul Newman a dit, « You only grow when you are alone ». Les voix externes, comme les medias et notre entourage, sont, par leur nature, importunes ; La voix interne quant-à-elle est naturellement introspective. La solitude nous donne la capacité de regarder autour de nous-mêmes, et de regarder l’intérieur de nous-mêmes ; elle est nécessaire pour tous les types de compréhension et d’éclaircissement. Mais souvent, il n’y a pas besoin d’avoir une solitude encombrée d’idées philosophiques. Parfois, la solitude ne devrait d’être rien d’autre que le néant : rien qu’un souffle, sans paroles et sans pensées.
Malheureusement, toutes les choses ont deux côtés, et cela est vrai pour la solitude.  La solitude est très proche de l’isolement, et si on en a trop, c’est malsain.  La solitude exige, bien sûr, d’être seule, et elle est caractérisée par un manque de relations sociales et— quand elle est constante— un détachement entier de la réalité. Assez rapidement, on oublie qu’on fait partie du patchwork complexe du genre humain. Les humains ont une nature double, et bien que la solitude puisse nous rendre fous, elle est nécessaire. Bien que le bruit de la société soit parfois corrosif, il est nécessaire.
 Une fois, j’ai entendu une histoire où un homme et son fils avaient acheté un cornouiller. Enthousiaste et impatient, le garçon a décidé de creuser le trou et planter l’arbre sans l’aide de son père. Au début, tout se passait bien. L’arbre grandissait et tout le monde était heureux. Cependant, après quelque temps, le petit arbre a commencé à se faner. Finalement, l’arbre est mort et il fallait que la famille le déracine. Le père a trouvé qu’il était très facile de creuser le trou,  et quand il a retiré l’arbre de la terre, il a découvert que le garçon avait oublié d’enlever le sac. Coincé dans lui-même, l’arbre s’est étouffé. Sans la vie externe, il ne pouvait pas survivre. Nous sommes juste comme cet arbre, et trop de nous-mêmes est destructif et dangereux.
Les humains sont des animaux sociaux qui s’attirent les uns les autres, mais se repoussent par les barrières de la peau et de l’esprit. Nous sommes, comme un poète a dit, une foule composée  de voix différentes ; un singulier est composé de pluriels. Ainsi, trop de sociabilité nous fait perdre notre individualité. Trop de solitude et nous perdons notre humanité. Le changement entre la solitude et la sociabilité est un va-et-vient constant et rythmique. Nous devons réaliser que chaque jour, chaque instant, nous devons vivre avec elle, et nous devrons vivre sans elle. 

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